• Article court mais pleins de photos // la wish list de juin et juillet :

    Pink jewelled tiered dress by Dorothy Perkins :

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    Rise nude prom dress by Dorothy Perkins :

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    Black nude long line lace vest by Dorothy Perkins :

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    Nude blouson sleeve top by Dorothy Perkins :

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    Blue popper skirt by Dorothy Perkins :

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    Black Drawstring Hem Crop by Evans :

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    Lightweight Tapered Jean by Evans :

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    Floral Printed Dress by Evans :

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    French Connection Patent Large Cross Over Bag by Asos :

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    Killah Freaky Dress by Asos

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    French Connection Embroidered Full Skirt by Asos :

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    Oasis Canvas Satchel by Asos :

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    ASOS RASCAL Leather Buckle Wedges by Asos :

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    ASOS TROY Lace Up Buckle Wedges by Asos (mes futurs chéries) :

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    Heavily Embellished Chain Fringed Headband by Asos (l'objet délire) :

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    Et pour finir mes nouvelles sandales/bottes attrapées sur ebay :

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    Bien à vous,

    Ichigo

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    Petit article pour faire l'épilogue de mes petits achats... La liste est longue... Prêt ? Si possible je mettrais des photos...

    Alors suite à la vente Comptoir des Cotonniers sur Anna Sand + shopping sur ebay & Dorothy Perkins + vente privée Vanessa Bruno :

    • Sac en cuir verni gris clair Bigway Comptoir des Cotonniers

    • Sac multicolore Dessert Comptoir des Cotonniers

    • Robe blanche Dulie Comptoir des Cotonnier

    • Un pantalon en denim léger satiné large

    • Un pantalon gris à fine rayure blanche avec un petit revers large

    • Un cabas marron à paillettes prune Vanessa Bruno grand modèle

    • Un body blanc à rayure Dorothy Perkins

    • Un haut noir avec dentelle le long des manches Dorothy Perkins

    • Une paire de sandales bottes en matière jeans avec zip sur le côté

    • Une paire de sandales bottes de chez Eden Shoes noire

     

    Bref pas mal de choses... Comme dit j'essayerais de mettre des photos mais vu que mon appareil photo est comment dire capricieux, se sera des photos du blackberry un peu pas très net...

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    Sur ceux je m'en vais faire mes essayages !!!

     

    Bien à vous,

     

    Ichigo


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    PS : les objets de mes désires actuellement :

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    ou

     

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  • Comme promis (oui je sais depuis 1 mois, travail quand tu nous tiens, oui OK shopping aussi ) les photos faites par Sarah du blog: http://lesdemoisellessencanaillent.over-blog.com/

    Ces photos pour moi se sont des trésors, je m'explique : quand vous avez une dinde comme moi devant l'objectif et bah c'est pas facile... Etant pas très à l'aise devant un objectif (vous me direz c'était un peu ma première séance de photos "fashion blogeuse") plus le fait que poser devant l'objectif sous les yeux de parfaits inconnus ça rends pas à l'aise !

    Bref après une série, aller de 150 photos, je commence à prendre le plis ! Surtout que Sarah sait comment faire (et heureusement, je le répète une dinde devant un objectif ) et franchement les photos rendent super bien ! Je suis très critique sur des photos où je peux apparaitre, et comme je peux démolir des photos de moi très facilement, imaginez le travail que Sarah a du entreprendre...
    Mais comme dit plus haut, ces photos je les adore !!
    En espérant qu'elles plaisent !

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    Egalement voici quelques robes sur lesquelles je craque en ce moment et qui sont absolument sublimes !

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    Et le petit bon plan : -30% sur les jupes, shorts et certains pantalons chez Gap !

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    Sur les photos je porte : un panama New Look, des boucles d'oreilles ange Dorothy Perkins, un trench Noa Noa, une chemise Noa Noa, un short en lin Dorothy Perkins, un collier évantail Noa Noa, un sac en cuir Vintage, des ballerines "sans marque" de chez Ebay, des lunettes de soleil Karl Lagerfeld, un bracelet vintage.

    Bien à vous,

     

    Ichigo


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  • Persos photos


    Née pauvre, elle n'eut de cesse que de masquer ses origines. Toute l'existence de cette reine de l'Allure oscille entre les éclats du succès, ses amours de haute volée et le bruit sourd de son destin solitaire. S'il fallait d'un mot résumer la vie de celle qui, entre intuitions et rébellions, aura été l' «ange exterminateur d'un style XIXe siècle» (Paul Morand), le terme serait double. Double, comme les fracas de la gloire qui entoureront cette reine de l'Allure et le bruit sourd de son destin d'amazone solitaire. Double, comme les deux C, symboles enlacés du succès de sa maison, fondée en 1914, qui aujourd'hui encore, vingt-sept ans après la disparition de la Grande Mademoiselle, authentifient sacs, parfums, foulards, boutons et autres essentiels accessoires de son sceau arc-bouté. Des initiales autrefois gravées dans le bois rugueux de la table de son arrièregrand-père, Joseph Chanel, cabaretier à Ponteils. Ce hameau cévenol au cœur d'une forêt de châtaigniers, berceau de sa famille paternelle paysanne mais sans terre, dont jamais elle ne prononcera le nom. Et pour cause.

    S'acharnant tout au long de sa vie à forger sa légende pour «masquer ses origines» (Edmonde Charles-Roux), Gabrielle Chanel préfère ancrer son histoire sur les bords langoureux de la Loire, où elle est née le 19 août 1883, aux hospices de Saumur, ville célèbre pour son école de cavalerie. Enfant de l'amour, elle est la deuxième fille d'Albert Chanel, camelot («négociant», dira le Who's Who), et de Mlle Jeanne Devolle, couturière, Trois maternités plus tard, enfin mariée, à 33 ans, sa mère s'éteint. Epuisée. «On m'a tout arraché et je suis morte», confiera Chanel à son amie de la dernière heure, Claude Delay (Chanel solitaire, Gallimard), avec laquelle pendant dix ans elle partagera l'ultime version de sa vie. «J'ai connu ça à 12 ans», ajoute-t-elle, justifiant ainsi sa résistance aux coups du destin. Et son étrange passion pour la solitude, que ni sa célébrité ni ses amours de haute lignée ne parviendront à effacer.

    Double, enfin, comme Coco, ce surnom aux accents conquérants dont elle dit qu'il lui vient de son père. Parti à jamais tenter sa chance en Amérique, pour tout héritage Albert lui laisse un nom, mademoiselle Chanel, et le statut d'orpheline. Ce mot qu'elle ne pourra jamais entendre sans être «glacée d'effroi».

    A peine âgée de 15 ans, Gabrielle, en compagnie de Julia, sa sœur, est confiée aux religieuses du monastère d'Obazine, un orphelinat à quelques kilomètres de Brive. En chemisier blanc et jupe noire - source peut-être de «son paupérisme rageur [qui] se plaisait à dévaluer jusqu'aux pierres précieuses» (Paul Morand, dans L'Allure de Chanel, éd. Hermann) et de cette rigueur qui deviendra la quintessence du style Chanel - tout au long des jours sans fin elle apprend à ne compter que sur elle-même pour gagner les galons de sa liberté.

    N'aspirant pas au noviciat, à 18 ans, Gabrielle est confiée aux dames chanoinesses de Moulins, qui lui apprennent le pointilleux métier de couseuse. Elle y retrouve sa tante Adrienne, dernière-née de ses grands-parents prolifiques. Elles ont le même âge et surtout la même ambition: s'en sortir. Habiles à manier le fil et l'aiguille, les voici bientôt placées en qualité de commises dans une maison spécialisée en trousseaux et layette. Dans cette ville de garnison où les jeunes gens de bonne famille viennent apprendre l'art de la guerre en aiguisant leurs armes de conquérants, leurs jolies silhouettes ne manquent pas d'être remarquées.

    Très courtisée, Gabrielle, qui ne compte pas partager le sort anonyme des cousettes, est prête à prendre des risques. Même si la frontière est fragile entre sa volonté et le péril de passer pour une femme facile. En quête d'un avenir dont elle refuse qu'il se limite à broder sur des draps de coton fin le chiffre d'heureuses élues qui ont croisé l'amour officiel, le soir elle tente sa chance là où d'autres feront basculer à jamais leur destin. La voilà poseuse sur la scène d'un caf' conc' où elle fait ses premières apparitions, silencieuses.

    Bientôt, elle ose pousser la chansonnette. Au beuglant de La Rotonde, face à ces officiers du 10e régiment de chasseurs à cheval venus chahuter la gommeuse à la voix aussi frêle que sa taille, «tout engagée dans la guerre de plaire» (Edmonde Charles-Roux). Gracieuse, avec sa lourde chevelure sombre comme son regard, ses seins sveltes qui marqueront son style et ses jambes maigres de garçon, elle devient bientôt la favorite de ces messieurs. Qui qu'a vu Coco dans l' Trocadéro? A peine entamé son air fétiche, elle recueille «un tonnerre de rigolade». En guise de bis, la cousette qui découvre l'enivrement du succès est rappelée à coups de «Coco!» joyeux ou graveleux. Qu'ils sont loin ses rêves de tendresse paternelle susurrée à l'heure du marchand de sable!

    La découverte de la vie de château
    La vérité sur les premières années de Chanel, c'est à Edmonde Charles-Roux qu'on la doit. Dans sa biographie, L'Irrégulière ou Mon itinéraire Chanel (Grasset), l'ancienne rédactrice en chef de Vogue traque chaque détour de sa vie pour y retrouver cette vérité qu'en «femme fatale à elle-même» (François Nourissier) Chanel a désespérément cachée. Par crainte de perdre sa force?

    Gabrielle, qui n'a pas le talent de Mistinguett, cette autre gommeuse ravageuse en robe de paillettes noires dont la réputation remonte jusqu'à Moulins, sera sauvée par Etienne Balsan de ce destin sans avenir autre qu'horizontal. Son premier homme, son amant peut-être, son ami pour toujours est un riche gentleman rider qui vient de rendre ses galons d'officier pour se consacrer à l'élevage et aux courses. Il lui fait découvrir la vie de son château, Royallieu. Pendant près d'un an, elle apprend les arcanes de la haute société. Vite. Mais elle s'ennuie et elle pleure. Elle a 18 ans et nulle part où se réfugier.

    Alors elle s'échappe en jodhpurs de peau, ces culottes de lad qu'elle s'est fait copier par un petit tailleur du coin, pour humer tout à son aise l'atmosphère rassurante des écuries. Quand elle ne se fabrique pas des petits chapeaux singuliers - «si secs, si sévères» - qu'elle porte «très enfoncés» avec ses premières robes cousues main pour assister aux courses, ce rendez-vous où les demi-mondaines paradent sur la pelouse dans des tenues qui flattent les avantages, leur seule fortune. Avec son style d'écolière austère, on la remarque. Et on la juge. Celle qui rendra la mode «honnête» s'en moque. Froufrous et tralalas ne sont déjà pas son genre.

    Galopant à cru dans la forêt de Compiègne, Coco trace à perdre haleine les chemins de son avenir. Même si la célèbre Emilienne d'Alençon règne encore sur le cœur d'Etienne Balsan. Peu lui importe, Gabrielle n'aime pas. Du moins, pas de cette irrésistible passion qui, deux ans plus tard, la fera suivre Arthur Capel, dit «Boy», jusque dans la capitale. Où il l'installera boulevard Malesherbes, dans la garçonnière de Balsan, son meilleur ami qui ne la regrette pas encore.

    Boy est un anglais au teint mat et au passé mystérieux - on le dit fils naturel du banquier Pereire - dont elle sera l'inavouable compagne pendant neuf ans. Homme de cheval - il a une écurie de polo - et d'affaires - il a fait sa fortune dans les frets charbonniers - Capel aime cette rebelle qui se révèle plus «fauve» que «moineau abandonné». Mais c'est une jeune veuve anglaise sans autre intérêt que d'être fille de baron qu'il épouse. Un mauvais virage sur une route du Midi à la veille de Noël 1919, alors qu'il rejoint sa régulière qui attend un second enfant de lui, et Boy sort de la vie au volant d'une automobile trop rapide. «Je perdais tout en perdant Capel», dira Chanel cinquante ans plus tard. Tout et plus encore. Car c'est Boy qui prend au sérieux ses velléités de travail, dont Balsan pensait qu'elles n'étaient qu'une toquade. C'est lui qui finance l'ouverture de sa première boutique de modiste, Chanel Modes, au 21 de cette rue Cambon qui deviendra à jamais son fief. Repliée sur Deauville pour cause de guerre, c'est en 1914 que Coco, avec Capel à ses côtés, fera ses premières gammes de couturière en habillant les belles élégantes réfugiées dans leurs maisons normandes.

    L'étoffe manquant, elle taille des robes de sport dans le jersey des sweaters de lad, ces tricots d'entraînement qu'elle a depuis longtemps adoptés. Libérant le corps, abandonnant la taille, Chanel annonce cette «silhouette neuve» qui lui vaudra sa réputation. Pour s'y conformer, les femmes s'efforcent d'être «maigres comme Coco», qui d'un coup de ciseaux libérateur devient la «première femme aux cheveux courts». Et se trouve bientôt à la tête d'un empire forgé à la force de ses poignets, qui ont la «fragilité de l'acier». Trois ans plus tard, mademoiselle Chanel, qui emploie plus de 300 ouvrières, rembourse enfin Boy, refusant à jamais le statut de femme entretenue.

    Tout est en place pour un avenir qui s'annonce brillant mais, encore une fois, solitaire. Ne manque à Coco Chanel, en deuil de son amour, que d'avoir ses entrées dans le cercle étriqué des gens du monde, au contact desquels jamais elle ne perdra sa lucidité.

    Celle qui l'introduira, c'est Misia Sert, cette belle Polonaise, «être rare qui ne saurait plaire qu'aux femmes et à quelques artistes» et que Satie surnommait «la mère Tue-Tout». «Parasite du cœur» (Paul Morand), la muse de Bonnard et de Vuillard, l'égérie de Diaghilev et de Stravinsky sera sa «seule amie» (et peut-être plus encore). Misia, dont Coco disait: «Le chagrin d'autrui l'attire comme certains parfums attirent l'abeille», avait senti son génie. Et, «avec son flair de revendeuse», elle lui ouvre les portes de la mondanité.

    De 1920 à 1939, Chanel - elle a lancé Nº 5, son premier parfum - règne sur Paris. Six mois après la mort de Boy, à son retour d'un long voyage en Italie avec Misia et sa bande, elle s'installe au Ritz - des années plus tard, elle y retrouvera ses habitudes de femme blessée. Et elle reprend sa «vie de dictateur»: succès et solitude sont son lot quotidien. Coco ne pleure plus. Elle se perd dans le travail. Et elle invente. Le costume de sport, les faux bijoux qu'elle fait dessiner par François Hugo, le sac en bandoulière parce qu'elle se lasse d'égarer le sien, et les sandales à semelle de liège qu'elle s'est fabriquées pour marcher sur le sable brûlant de la plage du Lido, à Venise. D'un coup de ses ciseaux fétiches, qu'elle porte toujours autour du cou retenus par un bolduc blanc, elle démode les couturiers, «tue l'excentricité» et donne aux femmes l'allure de leur liberté.

    Paris vibre du son nostalgique des violons tsiganes qui accompagnent les nuits blanches des Russes émigrés. Chanel rayonne et n'est plus totalement seule. Elle partage sa vie avec un homme, le grand-duc Dimitri, qu'elle a installé dans sa villa de Garches, où elle abrite déjà Stravinsky et sa famille. Ors, broderies et zibelines de Sibérie entrent dans ses ateliers, tandis que le cousin du tsar assassiné lui révèle les raffinements de palais et la misère des rois déchus. «Les princes de sang m'ont toujours fait immensément pitié, confiera-t-elle à Paul Morand. Leur métier, quand ils l'exercent, est le plus triste qui soit et, quand ils ne l'exercent pas, c'est pire.»

    Car c'est un autre seigneur, le duc de Westminster, rencontré à Monte-Carlo, qui va entrer dans sa vie alors que son propre empire s'étend. Et que sa réputation n'est plus à faire. «Bend'or», du nom du fameux étalon de son père, possède une immense fortune, mais il est la «simplicité même». «Simple comme un clochard», dira Chanel, pour qui son amant devient le symbole absolu de l'élégance. La preuve? Il ne porte «jamais rien de neuf». Des landes d'Ecosse où le duc chasse les grouses au pont de ses yatchs, de l'Irlande aux Carpates en passant par Heaton Hall, son château, pendant six ans celui qui a trop de maisons pour toutes les connaître sera à ses côtés. Mais, c'est inscrit dans le destin de l'éternelle fiancée, Gabrielle Chanel ne deviendra pas anglaise. Benny est charmant, pourtant elle s'ennuie, «de cet ennui sordide de l'oisiveté et des riches». Elle exige qu'il se marie. Rideau. Lui restera ce goût des vestes de tweed usé qu'elle a chipé à «l'homme le plus riche d'Angleterre». Et quelques théories fracassantes sur l'argent.

    «N'épousez jamais un homme qui a un porte-monnaie», conseillait, péremptoire, celle qui savait si bien de quoi elle parlait, jugeant à jamais les hommes sur leur façon de dépenser. Et qui a, sans doute, refusé de devenir duchesse, comme si elle voulait rester «de son propre fait, orgueilleusement, de celles qu'on n'épouse pas» (Nourissier).

    Gabrielle Chanel, qui a rayé très tôt de sa vie ce qui lui restait de famille de sang au profit de celle du cœur, préfère les doutes des artistes, ses seuls vrais amis, aux fastes princiers: Cocteau, Picasso, Darius Milhaud, Serge Lifar, Diaghilev - dont elle paiera l'enterrement à Venise, en 1929, sans le dire - Stravinsky, dont elle finance sans le faire savoir Le Sacre du printemps, seront ses remparts contre les chimères de la mondanité. «Pour la première fois, Coco aime vraiment, affirme Misia Sert à Colette, dévoilant l'amour de son amie pour Pierre Reverdy. Fantasme ou parole d'intime? Le poète fut en effet le compagnon de l'ombre, l'amant sombre et difficile qui donne le goût des livres à celle qui cultive sa solitude.

    Des années moins roses s'annoncent pour Chanel: une grève de ses ouvrières, les premiers congés payés et l'arrivée d'Elsa Schiaparelli. Cette couturière d'origine italienne, amie des surréalistes, a ouvert sa maison en 1934. Chanel vacille mais se bat pour récupérer sa couronne. L'actualité ne lui en laissera pas le temps. Ou peut-être a-t-elle senti l'urgence d'une retraite. En 1939, peu après la déclaration de guerre, elle licencie tout son personnel et ferme la rue Cambon. Retour au Ritz, où la reine s'enferme. Pas tout à fait seule. Elle a une longue liaison avec Hans Gunther von D.., un officier allemand qui aime les jolies femmes. Et la vie facile. Il ne facilitera pas celle de Chanel. A la Libération, elle est arrêtée. Puis relâchée quelques heures plus tard. Sur une intervention, dernier geste du fidèle duc de Westminster? Mystère. Omettre est un art dont Chanel connaît encore parfaitement le maniement.

    Exilée en Suisse, rageuse mais fière, c'est d'un palace de Saint-Moritz qu'elle voit venir ce «new-look» qui donne aux femmes les poses minaudantes, souvenirs d'avant avant-guerre, contre lesquelles elle s'est tant rebellée. Tailles étranglées, jupes trop longues, Christian Dior, maître du jour, entrave à nouveau les femmes, allant à contre-courant des convictions de la Grande Mademoiselle. Il lui faudra quelques années encore pour se remettre de ce coup du destin sur son propre terrain.

    En 1953, à 70 ans, Chanel prépare son retour et réintègre la rue Cambon. Après un premier essai - une collection ratée lui valant les salves de la presse qui l'a tant portée aux nues - défendu par le journal Elle (Hélène Lazareff en tête) et reconnu par les acheteurs américains, son style retrouve les faveurs des femmes. Ses vêtements, simples mais justes, sont l'uniforme préféré des femmes modernes, dont Jackie Kennedy, en novembre 1963, dans son tailleur rose taché de sang, sera le symbole fracassé. Copié, plagié, le «style Chanel» est plus qu'une mode, un phénomène. Mais 1968 l'attend au tournant de la révolution. Chanel, pour qui «les modes sont bonnes quand elles descendent» mais pas quand elles viennent de la rue, se défend et tente de rester hors d'atteinte, sûre de ses prérogatives: elle seule donne les mots d'ordre.

    Plus maigre et mordante que jamais, plus injuste aussi, despote isolée entre ses paravents de coromandel et ses lustres aux éclats froids du cristal, elle se réfugie dans les rites des essayages et de ses exigences, entourée de ses courtisans et mannequins. Sans amour. «Furieuse et droite comme un capitaine sur le pont d'un vaisseau qui sombre», écrira Françoise Giroud dans L'Express. Cherchant dans les miroirs de l'escalier de sa maison de couture, où elle se cache les jours de défilé, à saisir les reflets de sa gloire qui jamais n'est parvenue à effacer les blessures de son désespoir intime. «Les vraies réussites sont fatales», disait celle qui est retournée vivre dans son appartement du Ritz. Et qui travaillera jusqu'au dernier soir de sa vie, le 10 janvier 1971. Un dimanche, ce jour consacré au repos et à la famille. Tout ce qu'elle déteste.

    (biographie prise du site internet : http://www.couleurparfum.com/biographie/chanel,fr,0,7,32.html)

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    Très souvent quand on est pas dans "les standards" (Dieu que je déteste ce terme...) il faut savoir ou essayer de trouver des fringues dans lesquels on aime être et surtout qui soient adaptés à sa taille ou morphologie. Dans mon cas (1m80, un certain poids, un bon 44 et une longueur de jambre 34...) j'ai personnellement développé une méthode de recherche qui me permet de trouver ce que j'aime. Pour commencer je trouve (personnellement) que le meilleur endroit pour acheter reste ebay : que se soit ebay USA, ebay UK ou ebay France. J'ai trouvé énormément de vêtements et chaussures (un bon 43...) sur ebay. Des fringues quelques fois portés une fois ou deux fois mais à l'aspect neuf comme si ils venaient d'être acheter dans un magasin. Pour les chaussures généralement je demande la longueur et je compare avec une paires de chaussure dans lesquelles je sais que je serais confortable. Bien entendu la hauteur du talon est indispensable à connaitre. J'aime personnellement être à plat ou avec 6 à 8cm de talon.

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    Bien entendu en cherchant sur ebay, il faut bien cibler sa recherche : mots-clefs, taille, longueur, matière, longueur. Au début on patauge après mais ensuite cela devient un vrai jeu car quand on tombe sur l'article voulu à un prix défiant toute compétition et bien ça fait plaisir !
    Dernièrement en date j'ai shoppé une petite jupe pêche avec un voilage de tulle au-dessus, une petite ceinture afin de fignoler les détails. Une jupe de chez Noa Noa au prix de 24£ au lieu de 75£ ça le fait... Bien entendu frais de port pour chez moi inclus !

    Voici mes shopping websites préférés :

    http://www.ebay.co.uk/

    http://www.ebay.com/

    http://www.brandalley.fr/Femme/


    http://fr.vente-privee.com

    http://www.bazarchic.com/



    En espérant que vous aimerez ces petits "trucs" !!


    Bien à vous,

    Ichigo





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