• L'histoire du blue jeans

    Vêtement porté par les travailleurs manuels américains à la fin du XIXème siècle, le blue jeans est devenu emblématique de l'American way of life, avant que la mode du jean ne gagne tous les continents et toutes les catégories sociales. Le confort et la robustesse de ce pantalon à coutures coupé dans la toile denim lui ont permis de résister aux modes et de s'y adapter.

    D’où vient son nom ?

    Le tissu utilisé pour la confection du blue jean est le denim. C'est une toile de coton à armure de serge qui était originellement tissée à Nîmes, d'où son nom (denim viendrait phonétiquement de « de Nîmes »).
    Le tissage très serré est fabriqué à partir d'une chaîne teinte en bleu (du moins à l'origine) et d'une trame écrue ou blanche. Le bleu de la chaîne provenait d'une teinture dite « blu di genova » (en italien, « bleu de Gênes ») et le nom jeans viendrait d’une déformation de la prononciation du mot « genovese » (génois).

    La naissance du blue jean

    La longue histoire du jeans débute dès le XVIème siècle à Nîmes, là où est fabriquée la toile denim. Mais c’est en 1853, en pleine ruée vers l'or, que Levi Strauss a l'idée de confectionner un pantalon dans la toile de ses tentes, car les conquérants de l'Ouest ont alors besoin de vêtements de travail solides. Vers 1860, Levi Strauss poursuit la fabrication de pantalons en remplaçant la toile de tente par de le coton fabriqué à Nîmes, tout aussi robuste mais coloré en bleu par des bains d'indigo : c’est la naissance du blue jean.

    La conception du blue jean Levi Strauss

    Il faut attendre 1873 pour qu’apparaissent sur le blue jean les surpiqûres en fil orange sur les poches arrière, en forme d’arc figurant un aigle, ainsi que les poches à rivets.
    Dès l’année suivante, pour empêcher la contrefaçon, Levi Strauss et Jacob Davis obtiennent le brevet pour les rivets sur les poches, qui les empêchent de se déchirer.
    Le 501 fait son apparition sur le marché en 1890.

    Le blue jean des Etats-Unis à l’Europe

    Pendant la grande crise de 1929, le jeans est adopté par les paysans et les travailleurs et en 1933, dans le cadre du New Deal, des dizaines de milliers de salopettes en denim sont distribuées aux déshérités. Vers 1935, la mode du blue jean se répand au sein d'une population estudiantine et artistique et ce pantalon s'introduit dans les garde-robes féminines. Le jeans débarque en Europe avec les GI's en 1945. En Europe, ce vêtement a toujours été plus cher que dans son pays d'origine. Il faut attendre cette période pour que le jeans se décline aussi en noir.Dans les années 50, le jeans, associé au blouson noir et à la Harley, devient le symbole de la révolte des jeunes. James Dean et Marlon Brando contribuent à son succès.

    Le blue jean dans les années 70

    Le blue jean devient un code vestimentaire chez la génération hippie. Sa forme change avec les jeans patte d'éléphant et il se personnalise. En effet, on le customise, on le peint, on le brode, on y coud des coquillages, des strass, des bijoux, des motifs de fleurs ou « peace and love ». En France, le jeans s'impose comme un bien de très grande consommation avec le choc pétrolier de 1973. Ce marché se développera de façon exponentielle jusqu'au début des années 1980. A New York, une sélection de jeans décorés exposés au musée d'art contemporain pendant deux mois attire 10 000 visiteurs. C’est en 1978 qu’apparaissent les stone-washed, des jeans délavés par un traitement qui consiste à bombarder le tissu de petites pierres ponces.


    Le blue jean des années 80 à nos jours

    Après un recul au profit des slacks, pantalons de toile plus légers et plus habillés, le blue jean revient sur le devant de la scène en 1986 et s'impose comme un produit de mode à part entière. Dans les années 1990, l’apparition du surteint donne un coup de jeune à ce grand classique, bientôt suivie par la vague du Lycra en 1994. Le jeans lycra rencontre un grand succès auprès des femmes et en 1996, pour la première fois en France, les femmes achètent autant de jeans que les hommes. En 2000, Rica Lewis devient numéro un du jeans sur le marché de la grande distribution. Aujourd'hui, le jean est devenu un signe identitaire d'appartenance à une communauté. Sa forme (le slim, le boot cut, le relax, le regular, etc.) ou sa marque (diesel, notify, acquaverde, pepe jeans) est un signe de ralliement à un stéréotype social. Du vêtement utilitaire porté par les pionniers aux créations des plus grands stylistes, le blue jean aura marqué l’histoire du XXème siècle.

    Le jean

     

     


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  • Comment porter les spartiates de manière décontractée ?

    Quand on part en vacances, à la plage par exemple, la spartiate à privilégier est la tropézienne en cuir naturel, qui vient remplacer cet été, la tong. On l'associe à une petite robe ou un tee-shirt ultra coloré pour un quotidien fashion, flashy et décontracté à la fois. Côté couleurs, on l'adopte en marron ou en noir. Elles seront passe-partout et on pourra facilement les assortir à un maillot ou un short. Côté matières, on privilégie le cuir mais on peut tout à fait acheter des spartiates en plastique qui viendront se substituer aux traditionnelles "méduses".

    Les spartiates peuvent-elles être portées de manière plus citadine ?

    Evidemment, il sera difficile d'assortir ses spartiates à son tailleur. Mais pour un look très urbain, on peut très bien les porter avec un tee-shirt "boyish" - masculin -, un legging ou un jean et une petite veste. L'idéal est alors de privilégier les spartiates basses type "K-Jacques". On se les procure en version métallisée : argent pour le soir et surtout bleu Klein pour la journée. Et pour celles qui peuvent se permettre de porter un combishort, on opte pour la spartiate montante, zippée de préférence.

    Les spartiates peuvet-elles être un accessoire de soirée ?

    Pour compléter une tenue de soirée, il suffit d'opter pour la spartiate couleur argent, cuivre ou or. On l'associe à une robe du soir longue, type drapé de déesse, foulard ou à maxi motifs. Le soir, il vaut mieux privilégier la spartiate basse. Elle est plus pratique et surtout plus accessible. En règle générale, évitez d'investir dans la spartiate sous le genou si vous n'avez pas des jambes très fines. Il faut éviter l'effet "gigot"!

    Avec quels accessoires assortir les spartiates ?

    Tout dépend de votre look. En soirée, on joue la carte de la spartiate minimaliste. On l'assortit à une petite barrette métallisée ou à un bandeau lamé et pourquoi pas une toute petite bourse à cordon de cuir. L'essentiel est de rester "soft". En journée, il faut oser le côté métallique à fond. On marie les spartiates à un maxi sac jaune ou bleu, un bracelet en bakélite coloré, des grandes créoles et des lunettes de soleil années 1960. A la plage ou en vacances, on évite de faire dans le "too much". On associe les spartiates à une petite ceinture en bois cerclé et à des lunettes de soleil aux verres fumés brun chocolat ou métallisées argent.

     

    Informations prisent du site : http://www.linternaute.com/femmes/luxe_mode/conseils/0708-spartiates.shtml

     

    Comment porter les spartiates ?


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